Les premiers mois qui suivent la naissance de votre enfant, vous et votre bébé avez une relation quasi fusionnelle. Pourtant, la reprise du travail n’est pas loin, il est temps alors pour vous d’affronter la première séparation. Une étape difficile pour l’un et l’autre, mais un cap encore plus déroutant pour votre petiot. Voici quelques conseils pour mieux anticiper cette transition.
Expliquer la situation simplement
Un bébé a souvent du mal à prendre ses marques puisque la notion du temps pour les nourrissons n’est pas la même que celle des adultes. C’est pourquoi leur temps d’adaptation est souvent long. Une séparation reviendrait à chambouler les habitudes, si difficilement acquise, de votre enfant. Afin de faciliter ce changement, faites-lui comprendre en douceur que malgré votre absence vous reviendrez et que vous pensez à lui/elle. La psychologie a permis de comprendre que dans de tels cas la vraie peur des enfants est de ne plus jamais revoir leurs parents. La méthode la plus facile reste la plus simple : des explications claires sur la situation et ce qui va se passer. Il ne comprendra peut-être pas l’ampleur du sujet de suite, mais percevra le signal d’un futur changement.
Acclimater au nouvel environnement
La reprise de travail est souvent le motif le plus récurent de séparation entre un parent et son bébé. Pour mieux faire passer la pilule, initiez-le à son nouvel environnement petit à petit. Cela rendra le processus moins brusque puisque qu’il serra familiarisé à son nouvel entourage. Si vous décidez de placer votre chérubin dans une crèche, occasionnez y quelques visites avant le jour J. Montrez-lui les alentours et faites le jouer avec les autres, laissez même les responsables lui donner un biberon. Par contre si vous optez plutôt pour une nounou, l’idéal serait qu’elle vienne passer un peu de temps avec bébé pendant que vous êtes encore à la maison.
Facilitez-lui la séparation le moment venu
Le moment de la séparation reste le plus délicat autant pour le bébé que pour les parents, en dépit des dialogues de préparations. Il faut alors se montrer ferme et sûr de soi en tant que parent. Si votre enfant sent de la réticence ou de la peur de votre part, il paniquera et se mettra à pleurer – sinon davantage. Au moment des au revoir soyez calme si vous ressentez de la culpabilité prenez sur vous le temps de repartir. N’éternisez surtout pas les adieux, déjà pour éviter que votre enfant ne vous fasse un caprice auquel vous serez tenté de céder. Ensuite pour éviter qu’il ne s’habitue à des attentions particulières que vous ne pourrez pas lui octroyer pour les jours qui suivront.
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